Etant maraîchers bio, nous avons très peu recours au traitements chimiques contre les ravageurs (type puceron, thrips, altises...). Nous mettons en place d'autres techniques pour protéger nos cultures.
Notre outil principal s'appelle la PBI : Protection Biologique Intégrée
Vous pourrez lire sur cet article, ce en quoi consite la PBI...
Principe
Pour commencer, nous mettons en place des bandes collantes, afin de détecter les ravageurs rapidement. Nous en avons de deux couleurs : bleus et jaunes en fonction de l'attrait des insectes.

Ensuite, en fonction des cultures (tomates, concombre, aubergines...), des prédateurs présents ou non, des température..., nous mettons en place un "planning" qui nous sert à apporter au bon moment les bons auxiliaires, ou piégeages.
Nous appelons ceci la lutte biologique : elle consiste donc à combattre les maladies et ravageurs avec des organismes utiles (ennemis naturels) et des moyens de lutte naturels.
Auxilliaires ??
Les auxiliaires sont des ennemis naturels des ravageurs. L'exemple le plus connus est la coccinelle avec le puceron.
Cependant, la coccinelle bien que présente naturellement sur l'exploitation, ne fait pas partie du programme de lutte dans notre exploitation.


A gauche, un exemple de prédateur naturel du puceron, utilisé sur l'exploitation : Aphidius
Dans la réalité, voici l'application de cette méthode, en images :


Piégeage ??
Pour d'autres ravageurs, nous avons recours au piégeage. A savoir, plutôt que d'apporter un ennemi, nous attirons l'insecte afin de le piéger, comme les guêpes dans une bouteille de sirop.
Principalement, nous utilisons cette méthode pour la drosophile et la tuta :

Il est évident qu'en utilisant de telles méthodes, nous ne devons pas avoir recours aux traitements chimiques sur les cultures, sans quoi nous verrions nos auxiliaires tués en même temps que les prédateurs, ainsi que nos abeilles et bourdons pollinisateurs !
La PBI est très coûteuse par rapport aux traitements conventionnels, mais bien menée elle fonctionne bien. C'est pourquoi nous y accordons une grande attention.